Le CCCA-BTP développe la mobilité transnationale dans l’enseignement supérieur

Le CCCA-BTP développe la mobilité transnationale dans l’enseignement supérieur

18 octobre 2021 – Le CCCA-BTP a initié le projet BTP Mobilité+ ENSUP, qui permet à des apprentis du BTP suivant une formation relevant de l’enseignement supérieur (BTS, licence et parcours ingénieur, etc.) de bénéficier d’une action de mobilité européenne et internationale, dans le cadre du programme Erasmus+ de la Commission européenne.

Fort de sa longue expérience de la mobilité européenne, le CCCA-BTP a initié le projet BTP Mobilité+ ENSUP pour les apprentis en formation dans le supérieur. Réalisé en complément des actions de mobilité organisées depuis de nombreuses années au profit des apprentis en formation aux niveaux 3 et 4, ce projet répond au besoin croissant des organismes de formation aux métiers du BTP de développer la mobilité dans le supérieur.

Les périodes de formation professionnelles des apprentis dans un autre pays, pleinement intégrées dans leur parcours national de formation, sont un levier qui augmente leur employabilité et facilite leur intégration socio-professionnelle durable sur le marché du travail. Les entreprises du BTP y sont d’ailleurs de plus en plus sensibles dans le profil des jeunes qu’elles recrutent.

Un premier consortium de six organismes de formation pour BTP Mobilité+ ENSUP

Au mois de septembre dernier, le CCCA-BTP a obtenu l’accréditation de la part de l’agence Erasmus+ France / Éducation Formation pour coordonner le consortium BTP Mobilité+ ENSUP, composé de six organismes de formation aux métiers du BTP : BÂTIMENT CFA Normandie, BTP CFA Auvergne-Rhône-Alpes, BTP CFA Centre- Val de Loire, BTP CFA Nouvelle-Aquitaine, BTP CFA Occitanie et ECIR Apprentissage (CFA TP de la région Provence – Alpes – Côte d’Azur).

Les membres du consortium sont tous accrédités par la charte Erasmus pour l’enseignement supérieur (ECHE : Erasmus Charter for Higher Education), préalable obligatoire pour pouvoir ensuite prétendre aux financements du programme Erasmus+, et ont déjà d’une expertise significative dans le montage des parcours de professionnalisation à l’étranger. Ils disposent notamment d’un ou plusieurs référents de mobilité européenne, chargés de piloter et d’organiser les actions de mobilité sur leur territoire, en concertation avec le CCCA-BTP.

L’accréditation par la charte Erasmus pour l’enseignement supérieur que le CCCA-BTP a obtenu est valable pour toute la durée du nouveau programme Erasmus+ (2021-2027). Parallèlement, le CCCA-BTP invite les organismes de formation aux métiers du BTP par apprentissage qui proposent des formations aux métiers du bâtiment et des travaux publics post-bac à demander une accréditation, afin qu’ils puissent rejoindre le consortium BTP Mobilité+ ENSUP. Trois organismes de formation, qui ont d’ores et déjà soumis une demande d’accréditation auprès de l’agence Erasmus+ France / Éducation Formation, devraient pouvoir rejoindre le consortium d’ici à la fin de l’année.

Parallèlement à la candidature pour l’obtention de l’accréditation, le CCCA-BTP avait déposé une première demande de financement. Il a ainsi obtenu pour la période de septembre 2021 à octobre 2023 un financement de 202 000 €, qui permettra de cofinancer la mobilité de 127 apprentis et 16 membres du personnel, des six organismes de formation aux métiers du BTP membres du consortium.

Les demandes de financement seront renouvelées chaque année, en fonction des besoins des membres du consortium. Les premières mobilités, prévues à l’horizon du printemps 2022, concerneront des apprentis ingénieurs devant partir deux mois dans le cadre d’un stage obligatoire en Europe ou à l’international, pour l’obtention de leur diplôme, ainsi que des apprentis en BTS, qui bénéficieront d’une mobilité de deux semaines, grâce à des projets pédagogiques précurseurs.

Le programme Erasmus+ permet non seulement de partir au-delà des frontières de l’Europe, mais également de proposer des projets de mobilité hybride, qui combinent activités virtuelles et mobilité physique de 5 à 30 jours maximum. Cela constitue pour les centres de formation une réelle opportunité, qui peuvent parfois difficilement inclure dans leurs cursus de formation une période de mobilité de deux mois, soit la durée minimum de référence pour les projets de mobilité « classique » dans les parcours relevant de l’enseignement supérieur.

>> En savoir plus sur la charte Erasmus pour l’enseignement supérieur