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Ingénierie pédagogique et formations : Transition bas carbone et outils numériques : quels enjeux pour la formation dans le gros œuvre ?

Dans un contexte de mutation profonde du secteur du bâtiment, deux dynamiques convergentes redéfinissent les compétences attendues des professionnels du gros œuvre : la transition écologique, portée notamment par la Réglementation Environnementale 2020 (RE2020), et la digitalisation des pratiques constructives. Ces évolutions imposent aux organismes de formation une adaptation rapide et stratégique de leurs contenus pédagogiques.

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Comprendre et mesurer l’empreinte carbone dans les projets de gros œuvre 

La RE2020 marque un tournant en introduisant l’analyse du cycle de vie (ACV) comme méthode de référence pour évaluer l’impact environnemental des bâtiments neufs  
Cette approche oblige les professionnels à intégrer des critères de performance carbone dès la phase de conception. Les simulateurs d’impact carbone, comme celui développé par Rector, permettent de comparer différentes solutions constructives en fonction de leurs émissions de gaz à effet de serre, sur la base de données issues des Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) et de la base INIES. 

Objectifs pédagogiques associés : 

  • Acquérir une culture bas carbone et comprendre les enjeux réglementaires. 
  • Lire et interpréter les résultats d’un simulateur carbone. 
  • Développer une approche comparative des systèmes constructifs selon leur impact environnemental. 

Se familiariser avec les systèmes constructifs industrialisés 

La montée en puissance de la préfabrication et du BIM transforme les modes de conception et d’exécution dans le gros œuvre. Les configurateurs techniques, comme ceux proposés par Rector pour les planchers poutrelles-entrevous permettent de modéliser des éléments porteurs en tenant compte de multiples paramètres : dimensions, charges, contraintes réglementaires, intégration des réseaux, etc. 

Intérêts pour la formation : 

  • Comprendre les principes de conception des éléments préfabriqués. 
  • Apprendre à dialoguer avec les bureaux d’études et les fournisseurs. 
  • Se préparer à une exécution plus précise et plus rapide sur chantier. 

Vers une formation plus ancrée dans les pratiques professionnelles numériques 

L’intégration de ces outils dans les parcours de formation permet de : 
  • Relier les apprentissages à des situations professionnelles concrètes. 
  • Favoriser l’appropriation des nouvelles pratiques du secteur. 
  • Développer des compétences transversales : analyse, choix technique, évaluation environnementale. 

Pistes pédagogiques pour les organismes de formation : 

  • Créer des modules spécifiques comme "Optimisation environnementale d’un plancher" ou "Choix constructifs et bas carbone". 
  • Organiser des ateliers de simulation et de configuration à partir de cas réels. 
  • Former les formateurs à l’usage de ces outils pour garantir leur pertinence pédagogique. 

Conclusion 

Les outils numériques d’aide à la conception et à la décision ne remplacent pas les apprentissages fondamentaux, mais les enrichissent. Ils permettent de répondre aux défis contemporains du secteur du gros œuvre : sobriété carbone, efficacité technique, professionnalisation des pratiques. Pour les organismes de formation, leur intégration représente une opportunité stratégique pour former autrement, en phase avec les exigences du terrain. 
 

Besoin d'infos complémentaires ? 

 

Gisèle ROUSSEAU, Chargée des demandes d’équipements pédagogiques :

 

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Yohann MASSEDRE, Ingénieur formation en charge des métiers du gros œuvre et de l’accompagnement processus BIM :

 

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