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Promotion et attractivité : Compétition WorldSkills Marseille 2025 : fin d’épreuve pour les douze binômes en Aménagement urbain et réseaux et canalisation

Après deux jours et demi intenses, les épreuves se sont jouées ce matin sur un dernier sprint de précision. Objectif : livrer une portion de voie douce pour montrer une image du métier grandeur nature.

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Pavés au cordeau, joints soignés, scellement de grilles, gabion bien posé, gazon déroulé, gravillons tassés, sable stabilisé et touches paysagères : les trois dernières heures, intégralement consacrées aux finitions, ont mis chaque binôme en aménagement urbain et réseaux de canalisation au défi d’être précis tout en gardant du rythme. Un seul cap guidait les équipes : finir l’ouvrage et qu’il soit beau à regarder. « C’est une étape cruciale : la finition est très importante dans nos métiers. Il faut qu’à la fin l’ouvrage plaise au client et aux usagers, sans imperfection et praticable », note Franck Galant, expert national.

Une épreuve « grandeur nature »

Cette 48e édition de la compétition marquait un virage : finies les maquettes isolées, place à un chantier grandeur nature. Répartis sur deux lignes, les binômes réalisaient chacun une portion de 3 × 6 m d’allée piétonne-cyclable, agrémentée d’un banc en gabion et d’un robinet d’eau potable. « En concevant le sujet, je voulais montrer de manière plus évidente ce que font les professionnels des travaux publics au quotidien : une réalisation révélatrice de notre métier, explique Franck Galant. Je souhaitais quelque chose de représentatif et, surtout, travailler main dans la main, réseaux de canalisation et routes, pour montrer cette cohésion. Les entreprises sont aujourd’hui plus multi-activités : rassembler ces savoir-faire rend l’épreuve plus juste… et plus exigeante. »

Antoine Gounand, juré de l’équipe Bourgogne–Franche-Comté et formateur à l’École des Travaux Publics de Franche-Comté, approuve : « Mon rôle a consisté, dans la préparation de l’équipe, à créer un véritable esprit d’équipe. C’est le cœur de notre métier. Il fallait pour cette compétition un duo très soudé, capable d’anticiper la demande de l’autre et de bien se répartir les tâches : presque ne faire qu’une seule personne. »

« C’était physique, mais on est très fiers »

Au fur et à mesure de la matinée, la voie douce apparaissait. Derniers coups de balais, pelouse posée, tout doit être aligné, propre, nivelé… Le coup de sifflet retentit et les binômes se relèvent, heureux et soulagés. Henri et Louis Levray (région Hauts-de-France) soufflent, satisfaits : « C’était physique, mais nous sommes très fiers. La deuxième journée, avec le pavage, a été la plus difficile : il fallait être au millimètre. Entre frères, un regard et on se comprend ; on travaille ensemble depuis longtemps, notre père a une entreprise de Travaux publics. »

L’équipe de la région Nouvelle-Aquitaine, Thomas Lagarde et Damien Duroudier, termine aussi avec le sourire : « C’était génial. Un beau sujet, on s’est éclatés. Le plus compliqué, c’était la réalisation d’une ellipse pavée : une forme ovale, au millimètre. Il y a eu des moments de stress, mais on a su garder les pieds sur terre. Notre binôme ne faisait qu’un, on se parlait tout le temps pendant l’épreuve. On vient de vivre une aventure humaine et professionnelle incroyable et surtout on a montré au public que dans les métiers des travaux publics, il faut être avant tout précis et technique. »