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Promotion et attractivité : Des collégiens des Hauts-de-Seine passeurs d’Histoire sur la tombe du Soldat inconnu

Une dizaine de jeunes collégiens du collège Évariste Galois de Nanterre (92) ont participé au ravivage de la flamme éternelle sous l’Arc de Triomphe dans le cadre d’un campus citoyen organisé du 7 au 11 juillet 2025 par la SMLH et dont le CCCA-BTP était partenaire.

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Dans le cadre du campus citoyen organisé à l’attention de collégiens, la Société des membres de la Légion d’honneur (SMLH) a permis à une dizaine d’élèves du collège Évariste Galois de Nanterre (Hauts-de-Seine) de prendre part à la rituelle cérémonie de ravivage de la « Flamme de la Nation » et de se recueillir sur la tombe du Soldat inconnu, sous l’Arc de triomphe à Paris.

Une cérémonie qui a lieu chaque soir depuis 1923 pour rendre hommage aux soldats français morts au front (1 400 000 hommes) lors de la Première Guerre mondiale. Alain Ganet, Commissaire au sein du Comité de la flamme du Soldat inconnu, en détaille l’origine : « À l'issue de la Première Guerre mondiale ont été réunis à Verdun huit cercueils de soldats non identifiés, ramenés de chacune des huit zones de front sur le territoire français. Un jeune soldat dont le père avait été porté disparu a été chargé de choisir l’un de ces cercueils, destiné à être inhumé sous l’Arc de Triomphe. En additionnant les chiffres de son régiment (le 132e), il porta son choix sur le sixième cercueil. » Parti de Verdun le 11 novembre 1920 à minuit, le cercueil fut finalement inhumé sous l’Arc de triomphe le 18 janvier 1921. Le 11 novembre 1923, André Maginot, ministre des Pensions, alluma la flamme pour la première fois ; elle ne s’est jamais éteinte depuis, car ravivée chaque soir lors d’une cérémonie débutant à 18 h 30 précises. Cette cérémonie permet aussi d’entretenir la mémoire du Soldat inconnu et à travers elle celle de tous les combattants français et alliés tombés au champ d’honneur.

Passer le flambeau à la Jeunesse

Deux élèves de cinquième du collège Évariste Galois, Yasmine Bensalah et Younous Beramdane, ont été désignés pour déposer une gerbe de la SMLH sur la tombe du Soldat inconnu, avant le ravivage de la flamme par le tout jeune Imrane, benjamin de la cérémonie et fils de Mounji Ben Ali, professeur d'histoire-géographie au collège Évariste Galois, qui s’est dit « très ému ». Un sentiment que partage son collègue Aliocha Ayoub Dobrinski, professeur d’anglais au collège Galois, qui lui a officié en tant que porte-drapeau lors de la cérémonie : « Ce fut à la fois un grand honneur et une expérience formidable, pour moi en tant qu’enseignant, ainsi que pour nos élèves. »

Chaque année, le Comité de la Flamme, qui accueille plus de 10 000 enfants, a pour mission de raviver quotidiennement, au crépuscule, la flamme sur la tombe du Soldat. Pour Alain Ganet, « La flamme du Soldat inconnu appartient à toute la nation. Ces jeunes en font partie. » Pour Catherine Marrot, chargée de l’animation du projet associatif au sein de la SMLH, ce type de cérémonie mémorielle participe d’une « forme d’éducation citoyenne, d’une manière d’honorer nos morts, de se remémorer les sacrifices qu’ils ont consentis pour la patrie. » Romuald Prieur-Laurent, directeur des Affaires juridiques et de la Vie institutionnelle du CCCA-BTP, explique pourquoi il était important pour le CCCA-BTP de s’associer à un tel événement au côté de la SMLH : « Les jeunes, notamment issus des quartiers populaires, doivent avoir connaissance de ces institutions et des valeurs républicaines, pour mieux se les approprier. Une cérémonie de ce type aura un impact important dans leur vie d'adulte : ils en reparleront à leur famille, à leurs collègues, leurs employeurs... du secteur du BTP bien sûr ! »