Euroskills 2021 : gros plan sur les épreuves de miroiterie

Euroskills 2021 : gros plan sur les épreuves de miroiterie

La miroiterie fait son entrée en compétition aux EuroSkills. Pour que ce métier concourt au niveau européen, six pays a minima doivent inscrire en tant que nations participantes. Aux côtés de la France, la Russie, l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse et le Grand-Duché de Luxembourg participent à cette première édition.

Les compétiteurs doivent réaliser un meuble en verre, une sorte de desserte, avec deux blocs de 40 x 40 cm (superposés par des lames de verres) et, au-dessus, un plateau de service posé sur des tubes en inox. Un vitrail avec un motif défini (dessin 30 X 20 cm), composé de flammes de différentes couleurs, doit également être réalisé.


 « Le façonnage est une des principales difficultés techniques. Il permet à la fois l’élimination des irrégularités du verre liée à la découpe et permet de donner un côté esthétique et design au verre. Il peut se faire à l’aide d’une machine pour le façonnage rectiligne. Mais, avec une courbe, le façonnage se fait à la main avec une machine à bande. Cela demande un doigté particulier. L’autre difficulté réside dans la création d’un vitrail : en France, ce savoir-faire appartient au vitrailliste et non au miroitier, alors qu’en Autriche un artisan fait les deux », explique Benoît Leclerc, expert métier miroiterie WorldSkills France.

Laura Verrecken, 23 ans, originaire de Lille, est la compétitrice française. Titulaire d’un CAP Arts et techniques du verre option décorateur sur verre et ensuite d’un BMA Verrier décorateur, a souhaité prendre une année sabbatique pour se consacrer entièrement à la préparation des EuroSkills, avant de créer son entreprise de miroiterie : « J’ai décidé de m’y consacrer à 100 %, sachant que je ne pourrai pas le tenter une autre fois. Quand je me remémore les émotions lors de la finale nationale à Caen, en 2018, beaucoup de personnes souhaiteraient ressentir ce que j’ai vécu. La première journée de compétition des EuroSkills était stressante. J’ai pris un peu de retard au bout de deux heures après le début de l’épreuve. Mais ce n’est pas fini, je reste concentrée. C’est dans la tête que tout se joue. »

« C’est magique d’être là à Graz pour encourager ma fille Laura. Les candidats sont soudés, c’est une véritable famille. Laura se remet souvent en question. Mais je suis confiante et elle a de l’or dans ses mains. Déjà toute petite, elle bricolait toutes sortes de choses, elle fabriquait par exemple des bijoux en perle. Ce que je faisais en deux jours, il lui suffisait de quatre heures ! », confie Sandrine Grard, maman de Laura Vereecken.

Les compétiteurs doivent réaliser un meuble en verre, une sorte de desserte, avec deux blocs de 40 x 40 cm (superposés par des lames de verres) et, au-dessus, un plateau de service posé sur des tubes en inox. Un vitrail avec un motif défini (dessin 30 X 20 cm), composé de flammes de différentes couleurs, doit également être réalisé.

« Le façonnage est une des principales difficultés techniques. Il permet à la fois l’élimination des irrégularités du verre liée à la découpe et permet de donner un côté esthétique et design au verre. Il peut se faire à l’aide d’une machine pour le façonnage rectiligne. Mais, avec une courbe, le façonnage se fait à la main avec une machine à bande. Cela demande un doigté particulier. L’autre difficulté réside dans la création d’un vitrail : en France, ce savoir-faire appartient au vitrailliste et non au miroitier, alors qu’en Autriche un artisan fait les deux », explique Benoît Leclerc, expert métier miroiterie WorldSkills France.


Laura Verrecken, 23 ans, originaire de Lille, est la compétitrice française. Titulaire d’un CAP Arts et techniques du verre option décorateur sur verre et ensuite d’un BMA Verrier décorateur, a souhaité prendre une année sabbatique pour se consacrer entièrement à la préparation des EuroSkills, avant de créer son entreprise de miroiterie : « J’ai décidé de m’y consacrer à 100 %, sachant que je ne pourrai pas le tenter une autre fois. Quand je me remémore les émotions lors de la finale nationale à Caen, en 2018, beaucoup de personnes souhaiteraient ressentir ce que j’ai vécu. La première journée de compétition des EuroSkills était stressante. J’ai pris un peu de retard au bout de deux heures après le début de l’épreuve. Mais ce n’est pas fini, je reste concentrée. C’est dans la tête que tout se joue. »

 

« C’est magique d’être là à Graz pour encourager ma fille Laura. Les candidats sont soudés, c’est une véritable famille. Laura se remet souvent en question. Mais je suis confiante et elle a de l’or dans ses mains. Déjà toute petite, elle bricolait toutes sortes de choses, elle fabriquait par exemple des bijoux en perle. Ce que je faisais en deux jours, il lui suffisait de quatre heures ! », confie Sandrine Grard, maman de Laura Vereecken.