L’épreuve dure 18 heures, composée de trois modules : la construction d’un ensemble de cloisons avec différentes difficultés, comme des passages de porte et des ouvertures en arrondi… Le deuxième module est consacré aux travaux de finition, avec l’application de l’enduit, le jointoiement des plaques et le traitement des surfaces. Les compétiteurs finissent avec la création et la pose d’une corniche en staff et la réalisation d’un sujet libre : les candidats préparent en amont de la compétition un sujet libre inspiré par le pays hôte, pour valoriser son savoir-faire et promouvoir son métier.
« Kevin a été préparé pour ce sujet, c’est son moment ! Les épreuves sont accessibles techniquement. La différence se joue sur la rapidité et la précision. Kevin a tendance à se faire peur, il cherche toujours à mettre la barre très haute. Il considère que son ouvrage doit être parfait à tous les niveaux, même si à certains endroits, il y a peu de points à prendre. Il a une très bonne lecture du sujet en amont. Il décompose la pièce plusieurs fois dans sa tête, pour bien visualiser les points de détails. Il rentre ainsi plus facilement dans le sujet, ce qui lui permet d’être serein et d’avoir des gestes précis et rapides, sans jamais se précipiter », explique Gaby Savay, expert métier plâtre.