Donovan Lefeuvre, 24 ans, Pays-de-Loire

«  Je suis très heureux. C’est une grande satisfaction. Je vis cette émotion à 100 %. Je souhaite à tout le monde de pouvoir partager ce sentiment et de s’engager dans cette démarche de compétition. C’est magique ! C’est l’aboutissement d’un parcours qui a duré quatre ans. Quand je suis monté sur le podium, j’ai pensé à la fois à mon expert métier, qui a su me pousser dans mes retranchements, à l’entreprise dans laquelle je travaille et qui m’a accompagné, en me laissant m’entraîner dans ses locaux, et à ma compagne sur laquelle je peux me reposer. Je peux désormais passer à autre chose. Je souhaite notamment poursuivre l’aventure Worldskills pour transmettre mon savoir-faire à un futur champion ! »

Laura Vereecken, 23 ans, Hauts-de-France

« Quelle belle surprise ! Je ne pensais pas être sur le podium. Quand j’ai entendu mon nom,  je suis monté directement sur la deuxième marche du podium, je n’avais pas compris que j’avais l’or ! Je ne regrette pas d’avoir mis ma vie professionnelle de côté pendant deux ans, pour me consacrer à la compétition EuroSkills. Ce qui me motive depuis le début, c’est l’envie d’aller au bout, de dépasser mes limites et de pouvoir me comparer aux autres candidats. Avec les EuroSkills, j’ai beaucoup appris. J’ai un niveau technique, que je ne n’aurais pas pu obtenir sans participer à cette compétition. Je respecte beaucoup mes concurrents, nous avons eu l’occasion de nous entraîner ensemble. Il y a toujours une bonne ambiance chez les miroitiers ! »

Elie Berard, 22 ans, Nouvelle Aquitaine

« Je suis heureux. J’éprouve beaucoup de fierté. Je ne pensais pas monter sur le podium, car le dernier jour d’épreuve a été difficile. J’étais pris par le temps pour réaliser mes collages. Grâce au tracé et à l’exécution des assemblages que j’avais préalablement réalisés, cela a été déterminant et a joué en ma faveur. Mais je n’ai pas cessé d’y croire, en me disant que mes concurrents avaient peut-être aussi commis quelques erreurs. Cette médaille représente trois années d’engagement et d’investissement. Une nouvelle vie s’offre désormais à moi. Je vais devenir formateur chez les Compagnons du Devoir et du Tour de France. C’est une nouvelle aventure qui m’a été proposée et que j’ai acceptée avec beaucoup d’enthousiasme. »

Jessy Bougain Dumas, 22 ans, Auvergne-Rhône-Alpes

« J’étais nerveux avant l’annonce du palmarès. Je ne pensais pas monter sur le podium, car le niveau était très élevé. Après l’annonce de la médaille, j’ai repris mes esprits et je me suis dit « waouh, je suis le deuxième meilleur solier européen ! ». Je suis fier de moi. J’ai raté de peu la médaille d’or, cela s’est joué à six points sur 800 ! Quand on m’a remis ma médaille, j’ai pensé à tous ceux qui m’ont aidé et soutenu et je me suis dit que j’avais eu raison de croire en mes compétences. Cette médaille représente tout ce que j’ai traversé, depuis la sélection régionale jusqu’à cette finale européenne. La pandémie ne m’a pas découragé. Je m’étais fixé comme objectif de décrocher une médaille. Ma passion pour mon métier m’a aidé à tenir le rythme. C’est une belle page qui se tourne. Je pense créer mon entreprise et peut-être former des jeunes. »

Alexis Tatin, 23 ans, Pays de Loire

« Cela me fait très plaisir. Je suis très heureux. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. La médaille d’or s’est jouée à quelques points. C’est une aventure qui a duré quatre ans. Je suis très reconnaissant à tous ceux qui m’ont accompagné tout au long de ce parcours et aux nombreuses personnes qui m’ont formé. J’ai vécu quelques moments de découragement à cause de la crise sanitaire, mais je me suis toujours rapidement remis dans le bain. Quand je m’engage dans quelque chose, je vais jusqu’au bout. Maintenant, je pars à l’aventure. Je pars en Martinique vivre sur un bateau et travailler pour un compagnon maçon. »