WorldSkills 2022 : gros plan sur les épreuves de maçonnerie
WorldSkills 2022 : gros plan sur les épreuves de maçonnerie
La convivialité, véritable ciment sur le stand des maçons !
Ambiance studieuse mais joviale sur le stand des maçons, alors que les neuf compétiteurs continuent la construction de leur mur en briques de parement. Le secret de l’implication de l’équipe du jury ? Une belle convivialité inter-régionale !
Le niveau est monté d’un étage pour cette phase 2 de la compétition en maçonnerie. Successivement, les neuf compétiteurs divisés en deux groupes ont repris la construction de leur mur en briques de parement, difficile à réaliser, car composé d’un motif complexe en briques, l’effigie de la brasserie Léon de Lyon. Un clin d’œil gourmand qui colle à l’ambiance sur le stand : pour cimenter le jury, chaque membre a apporté une spécialité régionale à partager au casse-croute du matin. « Pour cette phase 2, nous avons complexifié la réalisation, car nous partons du principe que les jeunes ont eu le temps de s’entraîner », explique Romain Espuche, expert métier en maçonnerie. Il précise : « il y a énormément de coupes et de courbes complexes, qui nécessitent un bon niveau de précision et une bonne organisation du travail. Mais les jeunes ont fait des progrès considérables entre les deux phases. »
Romain Espuche, expert métier WorldSkills
« Les jeunes compétiteurs sont passionnés, ils donnent tout aux WorldSkills ! J’ai moi-même été compétiteur en 2003. J’ai ensuite été jury à partir de 2009 et, pour la première fois, je suis expert. C’est très motivant de suivre la compétition et la montée en compétences des jeunes entre les deux phases de la compétition. L’ambiance est excellente entre les membres du jury : des anciens, des nouveaux, de toutes les régions. »
Loup Couasnon, compétiteur maçon, région Hauts-de-France
« Les résultats de ma matinée sont mitigés mais, quoi qu’il arrive, cette expérience est exceptionnelle. J’ai énormément appris de toutes les rencontres faites durant la compétition. C’est très riche d’être confronté à d’autres façons de faire. L’ambiance de l’équipe des Hauts-de-France est géniale ! Tous les matins, quelle que soit notre discipline, nous nous retrouvons tous à l’hôtel à 5 h 50 pour notre entraînement physique en cercle. Je sais que je garderai longtemps ces souvenirs en tête. Comme toutes les régions, nous avons notre cri de guerre ! »
