« Belle-Île-en-Mer, Marie-Galante » : la mélodie des coureurs au large de la transat Niji40

Séparées par un océan, deux cousines insulaires ont été réunies par une chanson en 1986. Près de quarante ans plus tard, Belle-Île-en-Mer, Marie-Galante devient une course transatlantique de printemps, au cours de laquelle s’affrontent treize Class40, par équipage de trois. Le top départ de cette Niji40, du nom du partenaire exclusif et à laquelle participe Captain Alternance dont le CCCA-BTP est partenaire, a été donné le 7 avril par Laurent Voulzy, un parrain évident.

Déserté par des mouettes que l’agitation importune, le port de Kernével (Morbihan) bruisse des derniers préparatifs d’avant course. Après un hiver au chantier, les monocoques sont l’objet de toutes les attentions. « Tu as vérifié la pompe ? », « je vais acheter du Dual Lock(1), je reviens ! ». Les navigateurs affichent une concentration propre aux compétiteurs et un franc sourire. La Niji 40 marque la reprise de la compétition et des classements généraux.

Le travail mené pendant plusieurs mois par l’organisateur Ultim Sailing, en partenariat avec la société de conseil Niji, a permis de faire renaître une épreuve dont la dernière édition remontait à 2009. Destinée à l’époque aux Figaro 3 et courue en solitaire, la course est désormais réservée aux Class40. « Le choix d’un équipage à trois est idéal pour tirer le maximum de chaque bateau », explique Keni Piperol, skipper à la barre de Captain Alternance de l’association Walt, dont le CCCA-BTP est partenaire sous la bannière « La Construction ». « Nous allons pouvoir mettre plus de rythme et être plus rapides dans l’exécution des manœuvres », confirme son co-skipper Thomas Jourdren. Les 3 430 nautiques qui séparent et laissent à part la Bretonne de sa consœur Guadeloupéenne devraient être parcourus en une dizaine de jours.

 (1) – Dual Lock : système de fixation amovible

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