Excitation et appréhension : pour évoquer leur état d’esprit à quelques heures du grand départ, père et fils emploient les mêmes mots. « Il n’est jamais parti aussi longtemps en mer », justifie le premier tout en immortalisant l’événement avec son téléphone.
Un bateau plus long et plus large de deux mètres, une cohabitation à trois pendant plus d’une dizaine de jours… La Transatlantique offre à Lomano un terrain unique d’apprentissage. « Malgré mon statut de novice sur cette distance, je serai un équipier à part entière. Je pense que nous allons partir à fond tous les trois, puis trouver notre rythme. Dans cette configuration d’équipage, l’un se repose, l’autre est en veille active et le dernier à la barre. Cette course est une sacrée opportunité et je vais tout faire pour être à la hauteur. »
Le coureur peut compter sur Keni Piperol et Thomas Jourdren, plus expérimentés sur ce type de monocoque et sur cette distance, pour gagner en expérience et en compétences. « Cette aventure à destination de Marie-Galante est d’autant plus belle que je suis particulièrement attaché à l’Outre-Mer », conclut-il en adressant un regard à son père.