Transition énergétique dans le bâtiment : quels enjeux pour la formation professionnelle ?

Depuis le 1er juillet 2021, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) a évolué en termes de contenu et de méthode de calcul, concernant le bâti existant. Alors que l’ancien diagnostic portait sur l’analyse des factures, le nouveau DPE prend désormais en compte de nouvelles caractéristiques techniques du bâtiment : l’éclairage et la ventilation.  Une fois cette nouvelle version amendée et validée, le propriétaire d’un logement classé F ou G se verra dans l’obligation de faire exécuter des travaux d’amélioration.

Selon une étude de l’ADEME, la rénovation est un marché en pleine croissance avec plus de 30 milliards en 2019 et +3% des emplois.  Cette croissance est impulsée par une forte demande qui à son tour s’explique par la série d’aides publiques à disposition : la prime de Coup de pouce, la TVA à taux réduit, les chèques énergie, l’éco-prêt à taux zéro (Eco-PTZ) et Ma Prime Rénov’.  D’où l’intérêt d’une réflexion pour les OF sur une possibilité de faire évoluer les formations de plombiers, chauffagistes, électriciens, menuisiers, plaquistes, façadiers par l’intégration de ces nouveaux aspects liés à la transition énergétique dans le bâtiment.

Pour ce qui est des bâtiments neufs, la prochaine entrée en vigueur de la RE2020 le 1er janvier 2022 va davantage accentuer les exigences de performance. Les différents acteurs de l’immobilier et les professionnels du bâtiment devront également faire évoluer leurs pratiques depuis la conception jusqu’à la réalisation. C’est pourquoi il est important de prendre en compte ces évolutions sur différents segments d’activité.